Mickaël Phelippeau

 

Après un DEA en arts plastiques à l'Université Rennes 2, un DNSEP à l'école des beaux-arts de Rennes et un parcours d’interprète dans des compagnies de danse, Mickaël Phelippeau suit la formation ex.e.r.ce au Centre Chorégraphique National de Montpellier.

Il travaille ensuite avec entre autres les chorégraphes Mathilde Monnier, Alain Buffard, Laure Bonicel, John Scott, Julie Desprairies, Catherine Contour, Cécile Proust, Mille Plateaux Associés, Daniel Larrieu, Sylvain Prunenec, François Chaignaud et Cecilia Bengolea, le metteur en scène Gilles Pastor, l'écrivain performer Christophe Fiat.

Il collabore également et à divers titres aux projets et chantiers d'autres chorégraphes, d'écrivains tels que Édouard Levé, de plasticiens tels que Laurent Goldring, de chanteurs tels que Barbara Carlotti…

De 2001 à 2008, il travaille avec quatre autres artistes au sein du Clubdes5, collectif de travail privilégiant le maintien d'un laboratoire permanent, la production de projets axés sur la notion de collectif et la création. 

Depuis 2004, il axe principalement ses recherches autour de la démarche bi-portrait, prétexte à la rencontre. En 2008, il crée la pièce chorégraphique bi-portrait Jean-Yves puis bi-portrait Yves C. en 2009 qui sont l'occasion de poser la question de l'altérité sous forme de portraits croisés, le premier avec un curé, le second avec le chorégraphe d'une formation de danse traditionnelle bretonne. En 2010, il crée Chorus (pièce pour choristes où il est question d'aborder la vie d’un spectacle à l’image de la vie d’une personne, et de se pencher sur le chœur antique à travers la figure de la pleureuse) et Round Round Round (film dans lequel a lieu une fête de village mais sans fête ni village). En 2011, Mickaël Phelippeau présente Numéro d'objet, quatuor de femmes, interprètes depuis les années 80 auxquelles il pose la question de l'interprétation (pour entamer ce projet, il les interviewe sur le principe du bilan de compétence).