Mélanie Perrier

Après une décennie, où elle articule performances, gestes et vidéo, Mélanie Perrier se déplace de l’image à la chorégraphie et de la performance à la danse, pour travailler autour de l’élaboration du mouvement et de l’épure du geste en affirmant une radicalité à partir de la forme du duo.

En 2009, elle entame une collaboration avec la danseuse Julie Laporte. Ensemble, elles développent les Partitions de promenades, dispositif chorégraphique pour groupe ou duo, en extérieur (Biennale de Lyon, Montpellier, Sète, Paris, Montréal). 

Elle fonde la Compagnie 2minimum en 2010 et conçoit dès lors des projets pour le plateau. Chacune de ses propositions s’inscrit dans une recherche autour de la mise en relation de deux personnes, « là où le trio possède une personne en trop et le solo une personne qui manque ».

Son parcours artistique est marqué par des rencontres déterminantes: Deborah Hay, Lisa Nelson, Anna Halprin, Laurent Pichaud, Mark Tompkins, Antonia Baehr, Christine Gérard. Elle collabore aussi avec Catherine Contour, Véronique Albert, Jean-Paul Thibeau, Erik Houllier.

En 2011-2012, Mélanie Perrier fait partie des chorégraphes sélectionnés de Transforme à la Fondation Royaumont, Programme International de Recherche et Composition Chorégraphique. En 2012, elle reçoit une mention spéciale du Jury à Danse Élargie/théâtre de la Ville/Musée de la danse, pour Imminence. 

La question de la relation à l’autre est ce qui caractérise son travail depuis maintenant quinze ans. Chaque création renferme ainsi une rencontre mise en jeu. Cela a permis ainsi de travailler avec Erik Houllier, Julie Guibert, Silvia Borzelli et bien d’autres à venir.

Soutenue depuis notamment par le Phare CCN du Havre et le Musée de la Danse, CCNRB de Rennes, sa prochaine création, un Solo pour Julie Guibert, sera présentée dans le cadre des prochaines Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine Saint Denis en 2014.

 

Parallèlement à sa compagnie, elle a créé en 2005 le Laboratoire du geste où elle mène une recherche autour des esthétiques du geste et des partitions, modes d’emploi et protocoles artistiques. 

Elle a été invitée à intervenir sur ces sujets sous forme de conférences, workshops et ateliers de création alliant Arts Plastiques et danse (principalement autour des questions d’image et de relation entre la danse et la lumière) à l’université, en école d’art et auprès de danseurs et également de publics diversifiés allant des scolaires aux personnes hospitalisées, et ce depuis 2003.

 

En résidence au Musée de la danse du 17 au 28 février pour la création de Nos charmes n’auront pas suffi. 

Ouverture publique mercredi 26 février à 20h au Garage.